Soigner l’âme
Des numéros d’aides aux victimes, pour qui le parcours est bien souvent flou ou compliqué.
Les violences sur mineurs
Les enfants en danger
Les enfants confrontés à une situation de risque et de danger, pour eux-mêmes ou un autre enfant, ont la possibilité d’appeler le Service National d’Accueil Téléphonique de l’Enfance en Danger (SNATED) au 119.
Il est également accessible aux adultes confrontés ou préoccupés par une situation d’enfant en danger ou en risque de l’être (famille proche, famille élargie, voisins, communauté éducative…).
Un tchat est également mis en place sur la plateforme pour les personnes (enfants, adolescents, jeunes adultes) de moins de 21 ans.
Ces services d’aides aux victimes sont disponibles gratuitement tous les jours de l’année, 7j/7 et 24h/24. Aussi, le 119 n’apparaît sur aucune facture téléphonique dans un but de protection.
La plateforme “Parcours victimes“, mise en place par France Victimes et le Fonds de Garantie des Victimes (FGTI), est également accessible aux mineurs. Elle vous accompagnera dans les principales étapes de votre parcours, depuis les violences jusqu’à votre éventuelle indemnisation.
Les personnes ayant vécu des violences sexuelles durant l’enfance
Les personnes majeures ayant vécu des violences sexuelles pendant leur enfance, ont désormais la possibilité de témoigner sur la plateforme téléphonique lancée par la CIIVISE (Commission Indépendante sur l’Inceste et les Violences Sexuelles).
Les appels téléphoniques peuvent être anonymisés et sont reçus du lundi au vendredi de 10h à 19h.
- 0 805 802 804 en Métropole
- 0 800 100 811 depuis l’Outre-Mer
- Par email à l’adresse : temoignages[@]ciivise.fr
- Par courrier à l’adresse : CIIVISE, 14 avenue Duquesne, 75007 Paris
Les personnes qui témoignent peuvent également être réorientées vers un service d’aide psychologique, sociale ou juridique.
La prescription
La loi dite Schiappa du 03 août 2018 renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes fixe le délai de prescription à 30 ans à compter de la majorité de la victime, soit jusqu’à l’âge de 48 ans.
La loi du 21 avril 2021 visant à protéger les mineurs des crimes et délits sexuels et de l’inceste instaure également un principe de “prescription glissante”. Celui-ci prolonge le délai de prescription des violences sexuelles sur mineurs si la même personne viole ou agresse sexuellement par la suite un autre enfant jusqu’à la date de prescription de cette nouvelle infraction. La commission d’un nouveau délit peut donc prolonger la prescription d’un ancien délit.
Les victimes de violences
Que vous soyez victime de violences physiques, sexuelles ou psychologiques (agression verbale, humiliation, harcèlement), il est important de sortir de l’isolement. Ainsi, des aides aux victimes ont été mises en place pour vous aider dans votre parcours.
Aussi, vous avez la possibilité de contacter la plateforme “Parcours victimes“, mise en place par France Victimes et le Fonds de Garantie des Victimes (FGTI). Elle vous accompagnera dans les principales étapes de votre parcours, depuis les violences jusqu’à votre éventuelle indemnisation.
Plus précisément, vous serez accompagné.e pour :
- Parler et être écouté ;
- Se mettre en sécurité ;
- Préparer le temps pénal ;
- Être indemnisé ;
- Se reconstruire.
D’autres dispositifs existent, et notamment :
- 116 006 (appel et service gratuit) accessible 7j/7. Il offre une écoute par des professionnels et une mise en relation avec une association d’aide aux victimes proche de chez vous,
- victimes@france-victimes.fr : email de France Victimes, fédération française regroupant 130 associations professionnelles, spécialisées dans l’aide aux victimes,
- 112 : le numéro en cas d’urgence immédiate,
- 3913 : le numéro de téléphone pour les femmes victimes de violence,
- CIDFF (Centres d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles) : pour vous accompagner dans vos démarches et vous permettre une mise en sécurité.
Pour trouver le CDFF de votre région, cliquez ici.
Le parcours pour les victimes de violences conjugales
De nombreuses lois et associations ont été créées pour accompagner les personnes victimes de violences (écoute, mise en sécurité, conseils, etc.). La psychothérapie est également présente pour vous aider à sortir du schéma d’emprise dans lequel vous êtes.
Pour vous aider dans vos démarches, sachez que vous avez la possibilité de :
- Appeler les services d’urgence, comme le 116 006 ou le 112,
- Vous faire accompagner par le CIDFF de votre région ou une association d’aide aux victimes,
- Faire constater vos blessures par un médecin, une sage-femme ou l’hôpital,
- Solliciter un hébergement d’urgence,
- Procéder à un dépôt de plainte pour obtenir une ordonnance de protection par le Juge aux Affaires Familiales (JAF),
- La loi permet l’éviction du conjoint du domicile familial,
- La loi permet également l’obligation de porter un bracelet anti-rapprochement avec géolocalisation du conjoint et avertissement des forces de l’ordre,
- Le Procureur de la République peut décider de confier un “Téléphone Grand Danger” dans une optique de sécurité,
- L’obtention du jugement et l’éventuelle condamnation de l’auteur des violences.
Soigner l’âme par la thérapie psycho-énergétique
Nous sommes également à votre disposition quelle que soit votre demande. Plus précisément, nous sommes là pour vous écouter, vous accompagner au niveau thérapeutique, soigner l’âme et vous orienter vers les services compétents.Soigner l’âme
L’équipe de la Désengrammation cellulaire