La chasse aux sorcières… Ou devrais-je dire les chasses aux sorcières…
Je suis ici et maintenant, mais je me rappelle.
Le rappel de ces temps où les sorcières brûlaient vives sur les bûchers, où elles étaient persécutées et souffraient.
Je me souviens de cette époque où elles devaient se cacher, par peur, par pudeur, par désespoir.
Je ressens, je vois, je me trouve au milieu des cendres, des cris, de la honte, de la fureur.
Comment l’homme a-t-il pu faire preuve d’autant de monstruosité ? Je me le demande encore.
Par peur ? Probablement.
Ce qui n’est pas maîtrisé ni maîtrisable fait peur.
L’invisible terrifie.
La perte de contrôle provoque la hantise.
Je suis là et j’ai peur.
C’est cette vie antérieure qui refait surface pour me montrer l’ampleur de cette chasse aux sorcières. Je vois avec mon troisième œil. Là, j’ai peur. Je me cache à mon tour pour ne pas être prise. Je prie pour ne pas être dénoncée. Et pourtant, les gens savent, ils parlent et chuchotent. Je vais y passer aussi, à moins que je ne fuis le pays. Mais vers où ? Vers quoi ?
Ne doit-on pas se battre pour nos idéaux ?
Qui peut déterminer qui a raison ou tort ?
Quels tords me sont reprochés ? Ai-je fais du tord dans ma volonté de soigner l’esprit ? De soigner le corps et les maux ?
On me prend pour une folle, pour une perchée, parce que mes croyances dérangent, parce que je fais peur.
Je n’ai pas les mots. J’ai peur de ce que je pourrais advenir et pourtant je crois pertinemment à ce que je fais, alors je ne peux m’arrêter.
Je vais y passer et je suis terrifiée.
Mais je serais morte en femme libre, en sorcière véritable. Car telle est mon essence et ma mission. Je suis là pour ça, pour soigner énergétiquement et aider l’humanité, ceux qui en ressentiront le besoin, ceux qui cherchent leur propre vérité à l’intérieur d’eux-mêmes.
Mais ça, c’était avant…
C’était avant, et pourtant, j’ai l’impression que l’on y revient… À cette période trouble, à cette hantise, à cette terreur populaire.
Beaucoup se réveillent.
Des mémoires anciennes refont surface.
Mais c’est aussi la porte ouverte aux vérités ancrées, aux prises de position fermes, aux dangers et au charlatanisme.
Nous ne sommes pas là pour faire de mal, mais certains le font malheureusement à notre détriment.
Nous ne sommes pas là pour prêcher la sainte parole, car il n’y en a pas.
La vérité est que nous ne savons rien.
Mais ne rien savoir fait peur, alors nous pensons savoir.
Comme si la Terre était plate, comme s’il n’y avait rien d’autre dans l’Univers…
Qu’en est-il actuellement légalement ?
Nous ne pouvons réellement parler d’une chasse aux sorcières dans la mesure où l’INSEE a créé des catégories particulières (Codes NAF) pour nous permettre d’exercer nos activités de manière visible.
Ainsi, la “sous-classe 86.90F : Activités de santé humaine non classées ailleurs” comprend “les activités pour la santé humaine non répertoriées dans les classes précédentes, éventuellement exercées hors d’un cadre réglementé”, comme par exemple les “activités des guérisseurs, rebouteux, etc.”
Quant aux services des astrologues, chiromanciens, voyants et médiums, ils sont inclus dans la “sous-categorie 96.09.19 : Autres services divers n.c.a. classe”.
Rappelons-le, l’INSEE (l’Institut national de la statistique et des études économiques) est une direction générale du ministère de l’Économie et des Finances. Il a pour mission de collecter, analyser et diffuser des informations sur l’économie et la société française sur l’ensemble de son territoire.
Pour autant, face à la montée du charlatanisme et des désordres liés à l’exercice de certaines pratiques, les pouvoirs publics tendent aujourd’hui à sanctionner certaines pratiques par exemple par le biais des dérives sectaires, de l’exercice illégal de la médecine, ou des pratiques commerciales trompeuses vis-à-vis des consommateurs.
En effet, la Milivitudes (mission interministérielle instituée auprès du Premier ministre), chargée d’observer et analyser le phénomène sectaire, observe une augmentation accrue du nombre de signalements liés aux dérives sectaires et avertit en conséquence.
Plus particulièrement, concernant les “pratiques de soins non conventionnelles” (PSNC), il apparaît aujourd’hui essentiel de faire preuve de vigilance, en particulier :
- Ces pratiques ne sont ni reconnues, au plan scientifique, par la médecine conventionnelle, ni enseignées au cours de la formation initiale des professionnels de santé. Elles n’aboutissent pas à un diplôme ou à une certification d’État.
- Les PSNC ne doivent pas être à l’origine de risques pour la santé ou d’une perte de chance pour les personnes qui seraient atteintes de maladies graves. Elles ne doivent pas retarder la prise en charge du malade en médecine conventionnelle.
- Le terme de “médecine” est à proscrire, de même que tous les termes pouvant engendrer une confusion dans l’esprit du public entre la médecine et les PSNC.
- Etc.
Ces préconisations, qui en réalité sont bien plus nombreuses, apparaissent sur le site du Ministère du travail, de la santé, des solidarités et des familles.
Aussi, les praticiens de PSNC possède l’interdiction formelle de procéder à l’établissement d’un diagnostic ou au traitement de maladies, congénitales ou acquises, réelles ou supposées, par actes personnels, consultations verbales ou écrites ou par tous autres procédés quels qu’ils soient (Article L. 4161-1 du Code de la santé publique).
“L’exercice illégal de la profession de médecin, de chirurgien-dentiste ou de sage-femme est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. Lorsque l’infraction a été commise par l’utilisation d’un service de communication au public en ligne ou par le biais d’un support numérique ou électronique, les peines sont portées à cinq ans d’emprisonnement et à 75 000 euros d’amende.” (Article L. 4161-5 du Code de la santé publique).
Enfin, le professionnel doit être loyal dans sa communication. Aussi, selon le Ministère, “le professionnel doit délivrer une information exacte sur les bénéfices qui peuvent être attendus des prestations qu’il propose, sur leur caractère non-médical, sur les risques possibles, sur les qualifications dont il dispose… Le consommateur ne doit pas hésiter à interroger le professionnel sur ces éléments. La délivrance d’informations inexactes ou de nature à induire en erreur est susceptible de constituer le délit de pratique commerciale trompeuse.”
En effet, selon l’article L. 121-4 du Code de la consommation, “Sont réputées trompeuses, au sens des articles L. 121-2 et L. 121-3, les pratiques commerciales qui ont pour objet : (…) 16° D’affirmer faussement qu’un produit ou une prestation de services est de nature à guérir des maladies, des dysfonctionnements ou des malformations ; (…)”
Aussi, toute personne qui pense avoir été victime d’une escroquerie ou d’une publicité mensongère peut saisir en particulier la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).
Un encadrement protecteur
Il ne s’agit donc pas, selon moi, d’une véritable chasse aux sorcières, mais plutôt d’un système destiné à apporter protection à la fois aux consommateurs, mais aussi aux praticiens énergéticiens.
Pour autant, j’invite chacun à faire attention aux termes employés et à éviter, autant que possible d’utiliser les termes en lien avec la médecin, le soin, la thérapie et les pathologies.
Concernant la Désengrammation cellulaire, nous avons à cœur d’inscrire notre pratique dans le respect du cadre légal encadrant les pratiques de bien-être.
La Désengrammation cellulaire est une méthode énergétique non conventionnelle, sans visée thérapeutique au sens médical du terme, et ne se substitue en aucun cas à un suivi médical.
Nous condamnons fermement toute dérive incitant à renoncer à un traitement médical ou à se détourner du parcours de soins. La Désengrammation cellulaire peut être utilisée en complément, jamais en substitution. Elle ne prétend en aucun cas guérir, diagnostiquer ou traiter une maladie. Elle est simplement utilisée pour apaiser et apporter du réconfort et un mieux-être.
Article du 03/06/2025
