Ce que j’appelle “cartographie interne” est en quelque sorte un programme. Quelle carte ai-je envie de posséder pour mon monde ?

La vie, la mort, l’être humain, l’humanité toute entière… sont des mystères absolus. Nous vivons tous des choses, différentes, en fonction de notre vécu, de notre psychisme, de ce que nous avons envie et parfois besoin d’expérimenter. Selon moi, il n’existe pas de vérité absolue, mais tout autant de vérités qu’il existe d’êtres sur Terre.

Alors, quelle est la mienne ? À quoi ai-je envie de croire et d’adhérer au fond de moi ? Quelles sont les croyances qui me sont bénéfiques et me font du bien au quotidien ?

J’ai opté pour une nouvelle philosophie de vie

Tout ne s’est pas fait en un jour. Il m’a fallu du temps, des rencontres, des prises de conscience, des “échecs” et des expériences, pour bâtir cette cartographie interne.

J’ai passé les trentes premières années de ma vie profondément triste. Était-ce un choix ? Quelque part oui… Affronter mes peur et mes angoisses me paraissait trop difficile. Je préférais subir ma vie et me laisser porter par ma mélancolie et mes idées noires.

Mais depuis enfant, une question me taraudait l’esprit : “Que se passe-t-il après la mort ?”

Une nouvelle vie ? J’ai toujours cru à la réincarnation et ne pouvait ainsi m’imaginer autre chose que la répétition de cette même vie si j’y mettais fin volontairement.

À quoi bon l’arrêter si c’est pour la revivre de la même façon, avec ces mêmes souffrances ?

De toute évidence, ce choix ne m’était pas permis. Et lorsque j’y pensais, c’était malgré tout la lumière que je voyais au bout du tunnel, me poussant y m’y accrocher, et ainsi à y accéder.

Ne pas me laisser guider par mes peurs

Un de mes principes de vie fondamentaux aujourd’hui est de ne plus me laisser guider par mes peurs. Comme tout le monde, j’ai des craintes, des angoisses, des croyances limitantes et erronées… Mais je préfère travailler dessus que de les laisser guider mes choix, et finalement ma vie.

J’aime ainsi essayer de prendre du recul sur les choses, pour éviter de me laisser dépasser par le côté négatif de mon égo. Concernant celui-ci, j’ai également pris conscience que le monde est fait de nuances de gris. Tout n’est pas systématiquement blanc ou noir, et mon égo n’est pas mon ennemi. Aujourd’hui, il est mon plus fidèle allié pour travailler et désengrammer ce qui me limite et est néfaste pour moi.

C’est ainsi que j’ai gagné ma liberté intérieure et que j’essaie de la maintenir.

Mes choix sont faits en conscience

Tous mes choix sont faits en conscience, en fonction de ce qui est bon et juste pour moi.

Je pars du principe que chaque problème comporte une ou plusieurs solutions. Il m’appartient donc de trouver celle qui me convient le mieux à un instant T.

J’apprends de chaque expérience

Il n’existe pas de mauvaise solution, j’apprends de chaque expérience.

J’ai le droit de changer d’avis à tout moment, car j’évolue constamment.

J’essaie autant que faire se peut de bannir de mon vocabulaire les expressions comme “échec”, “je dois” ou “il faut”.

Tout est possible

Avec le temps, je me surprends à penser que l’extraordinaire n’existe pas. L’extraordinaire sort simplement de mon ordinaire, c’est-à-dire de mon éducation et de mes habitudes de vie. Partant désormais du principe que tout est possible et réalisable, j’essaie d’ouvrir toujours davantage mon esprit à une nouvelle vision du monde et de la vie.

Je m’accepte à 300%

Aujourd’hui, je préfère être considérée comme folle et être heureuse, que normale et triste.

Cesser d’essayer de “rentrer dans des cases”, qui n’étaient tout simplement pas faites pour moi, m’a transformée. D’ailleurs, je crois être profondément acceptée par la Société, puisqu’elle autorise l’inscription d’entreprises dans le domaine de la guérison ou de la médiumnité. Je me sens pleinement acceptée dans la mesure où mon activité est déclarée et assurée, et que je gagne ma vie grâce à ce travail passion.

L’impression de rejet n’était donc qu’une vue de mon esprit, sur laquelle j’avais besoin de travailler. Car était-ce vraiment la Société qui me rejetait ? Ou des personnes plus ciblées dans des cas précis ?

Conclusion

C’est cette cartographie interne qui me définit actuellement, à côté de mes valeurs, de mon empathie, de ma sensibilité et de mon ouverture sur le domaine invisible.

J’agis en fonction de qui je suis, et non plus de ce que l’on attend de moi.

Je préfère la qualité à la quantité, et c’est ok ; Je travaille vite, et c’est ok ; Je suis hypersensible, et c’est ok ; Je travaille dans un domaine étonnant, et c’est ok. J’agis en fonction de ce que je ressens, de mon intuition et de ma canalisation, et c’est ok.

Je n’ai plus peur d’être jugée, car ceux qui me jugeront ne mériteront tout simplement pas d’être à mes côtés.

Je décide de qui j’ai envie de m’entourer, de ce que j’ai envie et besoin de faire, de comment j’ai envie de travailler, avec qui, à quel rythme, etc.

Le psychisme est fort pour nous faire penser le contraire, mais je suis libre et vous l’êtes aussi.

J’ai changé la vision que j’avais de ma vie et de mon monde, pour en faire un cocon douillet et respectueux. Je ne sais pas complètement pourquoi je suis là, sur cette Terre, mais je pars du principe que chaque expérience que je vis est une occasion pour moi d’apprendre, de grandir et d’évoluer.

Je remercie la vie et l’Univers de me permettre de me libérer chaque jour un peu plus, grâce à l’écriture intuitive et la Désengrammation cellulaire.

J’espère que ces quelques lignes vous aideront à construire votre propre cartographie interne…

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