Pour répondre à la question “Quel médium choisir ?”, Allan Kardec, à l’aide des esprits met en avant, dans son « Livre des médiums » de 1861, une classification des différentes variétés de médiums. Ce afin de prévenir les médiums sincères d’éventuels écueils, mais également d’aiguiller toute personne dans le choix du médium auquel elle souhaite faire appel. Plusieurs classements sont effectués, dont certains qui me paraissent particulièrement intéressants. Il s’agit par exemple de ceux en fonction de la faculté du médium, de son expérience ainsi que de ses qualités morales.

Pourquoi contacter un médium ?

La première des choses lorsque l’on souhaite avoir recours à un médium est le pourquoi. Pour quelle raison est-ce que je désire prendre contact avec un médium ? Quel est l’objectif poursuivi et quelle aptitude est-ce que je recherche chez le médium ? Est-ce que je souhaite prendre rendez-vous dans une optique de guérison ? Dans une volonté de communiquer avec un proche défunt ? Face au besoin d’être aiguillé quant à mon avenir ?

Vous l’aurez ainsi compris, ce questionnement est primordial, tout comme nous devons décider quel type de pain nous souhaitons acheter en nous rendant dans une boulangerie…

Dans la typologie mise en avant par Allan Kardec, nous pouvons retrouver : les médiums à effets physiques, sensitifs ou impressibles, auditifs, parlants, voyants, guérisseurs, écrivains, inspirés, à pressentiments, prophétiques…

Les « médiums à effets physiques »

Ils sont aptes à produire des phénomènes matériels, comme des mouvements d’objets, des bruits, etc. Et ce de manière volontaire ou involontaire.

Les « médiums sensitifs » ou « médiums impressibles »

Ils ressentent la présence des esprits par une vague impression, parfois par une sorte de frôlement sur tous les membres.

Selon Allan Kardec, tous les médiums sont impressibles. Ils peuvent développer cette faculté grâce à l’habitude, jusqu’à reconnaître la nature bonne (si la sensation est douce et agréable) ou mauvaise (si la sensation est pénible, anxieuse et désagréable) de l’esprit qui est à ses côtés. Ils peuvent même l’identifier.

Sur ce point, je peux effectivement attester que l’ambiance et les sensations sont très différentes en fonction de la nature des consciences EP auxquelles j’ai affaire. Parfois, j’ai l’impression de me trouver dans un cocon douillet et chaleureux, alors qu’à d’autres reprises je ressens une forte angoisse dans la poitrine.

Les « médiums auditifs »

Ils entendent la voix des esprits. Parfois il s’agira d’une voix intime qui se fait entendre dans le for intérieure. D’autres fois comme une voix extérieure claire et distincte, comme s’il s’agissait d’une personne vivante.

Dans la mesure où j’entends des voix depuis toujours, j’ai envie d’ajouter qu’il peut également s’agir d’une voix intime provenant de l’extérieur, même si, compte tenu de son faible volume, elle semble provenir de l’intérieur.

Ainsi, tout comme chaque être vivant, chaque entité possède une empreinte vocale (ainsi qu’une empreinte énergétique d’ailleurs) qui lui est propre. Dès lors, en apprenant à reconnaître les différentes empreintes vocales, il devient de plus en plus aisé de faire le distinguo dans ce monde invisible et subtil. Dès lors, comme le disait Allan Kardec, un médium qui a l’habitude de communiquer avec certaines consciences, les reconnait immédiatement au caractère de leur voix.

La distinction est parfois difficile

La distinction n’est toutefois pas toujours aisée à établir. Il faut souvent y porter une attention toute particulière et s’attarder à étudier les différentes voix pour connaître leur nature bonne ou mauvaise, voire les identifier si elles reviennent régulièrement. Parfois, le discernement se fait assez facilement, par exemple en présence d’une mauvaise entité, qui s’acharne à dire des choses inconvenantes et désagréables. Mais d’autres fois, sans pour autant avoir un vocabulaire antipathique, l’entité peut être légère, moqueuse ou espiègle, et trouver du plaisir dans une communication dite « frivole », sans grand intérêt. Il est dans ce cas plus difficile de saisir la nature de cet esprit.

Les « médiums parlants »

Ils parlent sous l’influence des esprits. Ces derniers agissent alors directement sur les organes de la parole. Ils s’expriment généralement sans avoir conscience de ce qu’ils disent, avec des connaissances et des idées en dehors des leurs. Ils conservent rarement le souvenir de ce qu’ils disent et, le plus souvent, ils n’entendent rien.

Les « médiums voyants »

Ce sont ceux qui voient les esprits dans leur état normal, que leurs yeux soient ouverts ou fermés. C’est en réalité l’âme qui voit, grâce à ce que l’on appelle communément « la double vue ».

Après recherches, je me suis rendue compte que les médiums ne voient pas tous de la même façon. Certains (j’ai l’impression qu’il s’agit là d’une minorité) voient les entités comme s’il s’agissait de personnes vivantes, comme vous et moi.

Les témoignages de médiums certifiés

Cette faculté est souvent présente dans l’enfance mais s’efface en grandissant. C’est le cas par exemple de Reynald Roussel, qui explique dans l’une de ses vidéos Youtube avoir conservé cette capacité tout au long de sa vie.

Patricia Darré, quant à elle, dans son livre « L’invisible et la science », expose voir les esprits sous forme d’images mentales.

D’autres encore, semblent les voir sous forme transparente.

Mon expérience

Quant à moi, il m’est arrivé une fois de voir une entité comme s’il s’agissait d’une personne vivante, à tel point que j’ai mis du temps à comprendre qu’elle n’était pas « vivante ». De temps à autre, il m’arrive également de les voir en transparence, parfois même sous forme d’ombres noires. Mais la majeure partie du temps, je les vois dans mon esprit sous forme d’images mentales, qui ressemblent en quelque sorte à des souvenirs. En ce qui me concerne, les images sont généralement floues, même si ce n’est pas systématique. Les détails physiques me sont ensuite généralement transmis de manière auditive et/ou sensitive. D’autres personnes peuvent en faire une description avec une minutieuse exactitude, voire même les dessiner.

Les « médiums guérisseurs »

Ce sont ceux dont le don permet de guérir par un simple attouchement, par le regard, par un geste, sans le secours d’aucune médication.

Pour Allan Kardec

Allan Kardec met en avant la distinction qu’il existe entre le don de guérison et le magnétisme. Pour lui, la magnétisation ordinaire est un véritable traitement suivi, régulier et méthode. Bien que le fluide magnétique joue un rôle important dans le processus de guérison, le guérisseur agit de manière spontanée et possède donc quelque chose de plus que le magnétiseur.

Enfin, pour lui, ceux qui magnétisent pour le bien, sont systématiquement secondés par des consciences EP afin d’augmenter leur force, leur volonté, diriger le fluide et donner à celui-ci les qualités nécessaires à la guérison.

Pour ma part

De mon côté, je ne peux affirmer posséder le don de guérison de la manière dont l’entend Allan Kardec, qui semble assez exceptionnelle.

Pour autant, il m’est arrivé quelques fois depuis mon éveil (je ne peux vous dire ce qu’il en était avant, puisqu’il est difficile de se rendre compte des choses en état d’endormissement, c’est-à-dire lorsque l’on n’est pas conscient de soi-même) d’avoir cette sensation étrange que mon âme agissait d’elle-même, sans que j’en ai réellement le contrôle.

Par exemple, un jour je me trouvais en présence d’une personne et j’ai vu mon âme agir sur son troisième œil, comme si elle souhaitait l’actionner. C’était très étrange car j’avais la sensation d’œuvrer sans pour autant en avoir la volonté ni le pouvoir, et j’apercevais en quelque sorte mon âme agir en transparence à travers mon corps physique. La personne en question m’a par la suite confié qu’en ma présence sa faculté médiumnique se développait (contre son gré).

Les « médiums écrivains »

Ils ont la faculté d’écrire sous l’influence des esprits. Il en existe plusieurs types, que nous détaillerons pas ici pour ne pas alourdir cet article, comme par exemple les « médiums pneumatographes », les « médiums mécaniques », les « médiums intuitifs » et les « médiums semi-mécaniques », en fonction de leur maîtrise corporelle (en l’occurrence de leur main) et de leur degré de conscience quant au contenu transposé.

Les « médiums inspirés »

Ils reçoivent de manière spontanée, soit dans leur état normal, soit dans l’état d’extase, des communications étrangères à leurs idées préconçues. Celles-ci naissent à mesure de l’écrit. Il s’agit en quelque sorte d’éclairs de lucidité intellectuelle, qui leur donnent momentanément une facilité inaccoutumée de conception et d’élocution. Dans certains cas, il s’agira du pressentiment de choses futures. Il est alors très difficile, selon Allan Kardec, de faire la différence entre la pensée propre et celle qui est suggérée.

Les « médiums à pressentiments »

Ce sont ceux qui, dans certaines circonstances, ont une vague intuition des choses futures.

Parmi eux, nous pouvons retrouver les « médiums inspirés » (vu précédemment) et les « médiums prophétiques », qui reçoivent des informations futures avec davantage de précision que les médiums à pressentiments, généralement dans une optique d’intérêt général, puisqu’ils sont chargés de faire connaître aux hommes les messages perçus pour leur instruction.

Nous connaissons tous par exemple le célèbre prophète Nostradamus.

Pour Allan Kardec, « s’il y a de vrais prophètes, il y en a encore plus de faux, et qui prennent les rêves de leur imagination pour des révélations, quand ce ne sont pas des fourbes qui se font passer pour tels par ambition. »

La tendance New Âge

Sur ce point, j’ai envie d’attirer votre attention sur la tendance New Âge, dont l’amalgame de croyances de sources diverses, tend parfois à des dérives pouvant porter atteinte à la notion de conscience de soi. C’est-à-dire en affirmant des croyances limitantes et erronées, transmettant des messages soi-disant prophétiques provenant d’anges ou d’entités de nature galactique, alors que la réalité est tout autre.

Chaque médium est différent

Vous l’aurez donc compris à travers cet exposé, aucun médium ne se ressemble, chacun percevant le monde subtil d’une façon qui lui est propre. Ainsi, faire le choix en conscience du médium à qui nous souhaitons accorder notre confiance et notre intimité, s’avère, selon moi, primordial.

Comme le dit d’ailleurs Allan Kardec à la page 193 de son ouvrage, « le même médium peut avoir plusieurs aptitudes mais il y en a toujours une qui domine, et c’est celle qu’il doit s’attacher à cultiver si elle est utile. » Et ainsi, celle qui devra être recherchée par le consultant.

La compétence d’un médium semble ainsi se trouver dans l’expérience acquise concernant son aptitude première. Par conséquent, il est préférable d’avoir recours à un médium ayant de l’expérience dans son aptitude dominante. Autrement dit, le domaine de prédilection du médium s’avère pour moi tout aussi important que de choisir une personne qui possède une faculté médianimique particulière.

La typologie d’Allan Kardec en fonction de l’expérience du médium

La typologie d’Allan Kardec en fonction de l’expérience du médium, me parait sur ce point très intéressante.

Les « médiums faits » ou « médiums formés »

Ce sont ceux dont les facultés médianimiques sont complètement développées, qui transmettent les communications qu’ils reçoivent avec facilité, promptitude et sans hésitation.

Les « médiums explicites »

Ce sont ceux dont les réponses sont très explicites, dans la mesure où les communications qu’ils obtiennent ont toute l’ampleur et toute l’étendue que l’on peut attendre d’un écrivain expérimenté.

Les « médiums expérimentés »

Ce sont ceux dont l’expérience qui apprécient la nature des esprits qui se manifestent, jugent leurs qualités bonnes ou mauvaises par les signes les plus minutieux, discernent celles qui sont trompeuses et qui s’abritent sous les apparences de vérité.

Les « médiums novices »

Ce sont ceux dont les facultés ne sont pas complètement développées et qui manquent de l’expérience nécessaire. Leurs communications sont donc lentes et difficiles.

Les « médiums improductifs »

Ce sont ceux qui ne parviennent à obtenir que des choses insignifiantes, des monosyllabes, des traits ou des lettres sans suite.

Les « médiums laconiques »

Ce sont ceux dont les communications, quoique faciles, sont brèves et sans développement.

Les « médiums flexibles »

Ce sont ceux dont la faculté se prête plus facilement aux différents genres de communication, et par lesquels touts les esprits, ou à peu près, peuvent se manifester, spontanément ou par évocation.

Les « médiums exclusifs »

Ce sont ceux qui ont l’habitude de se référer à une unique entité, qui se manifeste à eux en préférence.

Les « médiums à évocations »

Ce sont ceux qui ont davantage de facilité à évoquer, c’est-à-dire à appeler des esprits.

Les « médiums à dictées spontanées »

Ce sont ceux qui reçoivent de préférence des communications spontanées de la part des esprits, qui se présentent à eux sans être appelées.

La mise en garde d’Allan Kardec

À travers son ouvrage, Allan Kardec procède à des mises en garde à destination des médiums, mais également de leurs consultants. Pour lui, « le mal est que beaucoup de médiums confondent l’expérience, fruit de l’étude, avec l’aptitude, produit de l’organisation ; ils se croient passés maîtres parce qu’ils écrivent facilement ; ils répudient tous conseils et deviennent la proie des Esprits menteurs et hypocrites qui les captent en flattant leur orgueil. »

Comme nous le savons bien, rien n’est jamais acquis et, que l’on soit un moldu de la médiumnité ou un médium expérimenté, nous avons toujours quelque chose à apprendre. Le monde est fait de mille et une vérités, tant et si bien qu’il nous est impossible de trancher de manière ferme et définitive en faveur de l’une d’elle, ou de penser que nous possédons la science et le pouvoir absolus, si ce n’est en tombant à pieds joints dans les travers de l’égo.

La catégorisation des “bons” et “imparfaits” médiums selon Allan Kardec

Partant de ce postulat, Allan Kardec opère une catégorisation intéressante, en ce qu’il distingue les « bons médiums » des « médiums imparfaits », dont le recours est, vous l’aurez compris, peu recommandable.

Les “bons médiums”

Parmi les « bons médiums », nous pouvons selon lui trouver :

Les « médiums sûrs »

Ils méritent le plus de confiance en raison de leur propre caractère, de la nature des esprits dont ils sont assistés, et du fait qu’ils sont le moins exposé à être trompés.

Les « médiums sérieux »

Ils se servent de leur faculté uniquement pour le bien et pour des choses vraiment utiles.

Les « médiums modestes »

Ils se considèrent comme étrangers aux communications qu’ils reçoivent, et ne s’en font donc aucun mérite.

Les « médiums dévoués »

Ils comprennent que le vrai médium a une mission à remplir. Il doit ainsi, quand cela est nécessaire, sacrifier ses goûts, des habitudes, ses plaisirs, sont temps et même ses intérêts matériels au profit du bien d’autrui.

Je ne peux malheureusement approuver Allan Kardec en intégrant les médiums dévoués dans la catégorie des bons médiums, tout simplement parce que je suis contre l’idée de se sacrifier pour le bien d’autrui. Je pense au contraire qu’un bon médium est avant tout quelqu’un qui s’est sauvé lui-même, qui a, pour se faire, effectué un travail d’introspection afin de ne pas projeter ses propres blessures sur autrui. Il s’agit donc pour moi d’une personne centrée, qui respecte ses besoins et son intériorité, afin d’accompagner au mieux.

Une expérience passée avec un médium

J’ai envie de rebondir sur une expérience vécue et qui vous aiguillera peut-être davantage sur le message que je souhaite passer. Je suis un jour entrée en contact avec une médium, alors que je n’y connaissais absolument rien sur le sujet. Pour moi, un médium était uniquement apte à voir l’avenir. Je cherchais à comprendre ce que je vivais : les crises d’angoisse, les voix dans ma tête, les douleurs physiques, les émotions subites (notamment de la tristesse), les images morbides (meurtres, suicides, cadavres en tous genres).

Ce médium m’a énormément aidé en me mettant sur la voie d’une communication avec les défunts.

Mais, a contrario, il m’a laissé pantoise en me faisant part de ce qui fonctionnait pour lui. À savoir prendre un traitement médicamenteux qui m’aiderait à gérer mes émotions, ce à quoi je me suis toujours refusée. Faisant confiance à mon intériorité, je n’ai à l’époque pas suivi son conseil, et m’en félicite encore aujourd’hui.

Les “médiums imparfaits”

Concernant les médiums dits imparfaits, qui sont donc beaucoup moins appréciables que les bons médiums, Allan Kardec établit la typologie suivante :

Les « médiums obsédés »

Ce sont ceux qui ne peuvent se débarrasser des entités importunes et trompeuses, même en en ayant conscience.

Les « médiums fascinés »

Ce sont à contrario ceux qui sont abusés par des entités trompeuses et qui se font illusion sur la nature des communications qu’ils reçoivent.

Les « médiums subjugués »

Ce sont ceux qui subissent une domination morale et souvent matérielle de la part des mauvais esprits.

Les « médiums légers »

Ce sont ceux qui ne prennent point leur faculté au sérieux, et ne s’en servent que comme amusement ou pour des choses futiles.

Les « médiums indifférents »

Ce sont ceux qui ne tirent aucun profit moral des instructions qu’ils reçoivent et ne modifient en rien leur conduite et leurs habitudes.

Les « médiums présomptueux »

Ce sont ceux qui ont la prétention d’être seuls en rapport avec des entités supérieures. Ils croient à leur infaillibilité, et regardent comme inférieur et erroné tout ce qui ne vient pas d’eux.

Les « médiums orgueilleux »

Ce sont ceux qui tirent vanité des communications qu’ils reçoivent. Ils croient n’avoir plus rien à apprendre du spiritisme, et ne prennent pas pour eux les leçons qu’ils reçoivent souvent de la part des esprits. Généralement, ils ne se contentent pas des facultés qu’ils possèdent, ils veulent les avoir toutes.

Les « médiums susceptibles »

Ils font partie des médiums orgueilleux, en ce qu’ils se blessent des critiques dont leurs communications peuvent faire l’objet. Ils se fâchent de la moindre contradiction et s’ils montrent ce qu’ils obtiennent, c’est pour le faire admirer et non pour demander un avis. Généralement, ils prennent en aversion les personnes qui n’applaudissent pas sans réserve, et désertent les réunions où ils ne peuvent s’imposer ou dominer.

Les « médiums de mauvaise foi »

Ce sont ceux qui, ayant des facultés réelles, simulent celles qu’ils n’ont pas pour se donner de l’importance et font souvent preuve de jonglerie.

Les « médiums égoïstes »

Ce sont ceux qui se servent de leur faculté que pour leur usage personnel, et gardent pour eux les communications qu’ils reçoivent.

Les « médiums jaloux »

Ce sont ceux qui voient avec dépit d’autres médiums mieux appréciés et qui leur sont supérieurs.

Les « médiums ambitieux »

Ce sont ceux qui, sans mettre à prix leur faculté, espèrent en tirer des avantages quelconques.

Les « médiums mercenaires »

Ce sont ceux qui exploitent leur faculté de manière intéressée.

Mon avis concernant la rémunération de la médiumnité

Concernant ce dernier point et plus particulièrement la communication avec les proches défunts, mon avis est quelque peu mitigé. En effet, je comprends aussi bien le fait de se faire rémunérer pour ses prestations médiumniques, que de ne pas le faire. Certaines personnes considèrent en effet que le deuil est une étape suffisamment coûteuse pour les proches vivants, pour y ajouter un coût monétaire supplémentaire. Je le conçois tout à fait et trouve d’ailleurs cela plus qu’honorable. Il s’agit généralement pour eux d’une qualité (pour éviter le mot « don » dans la mesure où je considère que ce don est inscrit en chacun de nous) mise au profit des personnes en deuil. Celles-ci trouvent alors du réconfort dans le fait de communiquer avec leurs proches disparus.

Le médium Reynald Roussel, par exemple, agit en ce sens, en choisissant de se faire rémunérer uniquement pour ses compétences de voyance, à l’exclusion donc de la communication avec les défunts, qui reste gracieuse en toutes circonstances.

Quant à moi, j’ai compris que la communication avec les défunts n’est pas mon domaine de prédilection, me sentant davantage à mon aise et à ma place dans le domaine du soin. J’utilise alors les différentes facultés mises à ma disposition (sensations, voix, images, écriture) par les entités qui m’assistent, comme des outils utiles et nécessaires au travail de guérison de l’âme. Je considère également avoir mis du temps et de l’énergie dans l’élaboration de mon talent médiumnique, et considère ainsi la rémunération justifiée.

Désengrammation cellulaire soins